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23.11.01
Prettig weekend vanuit Weblog Land.
Doordenkertje? Ik denk het wel.
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Madame Student : les chroniques barbares
LE 23 EME CHAPITRE
LA PAIX, LE SANG, LES DIEUX ET LES RACES
Exergue
� L��quilibre du monde voudrait que les pays civilis�s soient les moins bellicistes. Sauf que Machiavel en d�cide autrement. Les pays industriels et leurs multinationales, tels des grossistes, se d�veloppent et se renforcent par les guerres qu�ils livrent aux d�taillants. �
Maidoc, in Mme Student.
Ce Soir est inoubliable. J�avais pr�vu de d�ner � la chandelle, avec ma solitude, devant un litre de Lacrima Christi, de fromage de ch�vre de Torah, garanti sans list�rias ni cholest�rol, saucisses halal, express�ment pr�par�s par David L�vy.
Un ami juif qui avait �court� le lyc�e Moulay Slimane, avant moi, pour reprendre le commerce de son d�funt p�re. Une �choppe de brochettes, pr�s du cin�ma, Le Bijou ! Vous connaissez ? Je ne vais pas vous servir de guide, mais je vous donne, comme adresse, un des fondateurs du Groupement des Guides de F�s, Driss Faceh, qui n�est pas, dyslexique pour un sou, afin de vous servir d��claireur. Un fils b�ni de la r�gion, qui enfant est tomb� dedans ! Son le p�re mourut avant les frasques de la DST locale et le cong� humiliant de Si Driss !
David, qui aimait, comme nous, Cin�monde, Fernandel puis Coluche et l�Abb� Pierre, est l�un des rares enfants de F�s � ne pas renier le pass� commun multimill�naire, au Maroc. Dwidou, comme on aimait l�appelait, a pr�f�r� y rester, avec sa femme, Zouleikha. Avant que vous ne courtisiez la Nasri, du m�me sigle, qui nous sert de conseill�re, sachez que c�est un tr�s beau et vieux pr�nom, que l�on retrouve, comme Zohra, Messouda, Radia, A�cha et tant d�autres, chez les filles de toutes les confessions de la zone. Daoud, est rest�, accroch� � ses chapelets de merguez, malgr� les sir�nes religieuses qui aspiraient tous les Juifs du monde et du Maghreb en particulier vers la Palestine. Le but �tant de grossir la population d�racin�e, qui allait servir de Nation (dans une contr�e d�j� peupl�e) ! Autrement, c��tait un peuple heureux et travailleur, solidement ancr� � ses traditions, vivant avec une euphorie proverbiale, parmi les Berb�res, les Arabes, Musulmans et ceux des autres confr�ries, les Espagnols.
Hazqines (, compl�tement p�t�s, d�garnis, quasi mis�reux et d�-friqu�s � l��poque), mais tellement sympas ces Ib�res, avant cet iznogood de franquistador* : Aznar ! Nous l��tions tous un peu, hazqines : il n�y avait pas de ministres, pas de corruption, pas de juges v�reux, tous �gaux, sous le protectorat, du bon Dieu. Cela avait quelque chose de presque �quitable ou d��galitaire, l��re coloniale ! Les Portugais et les Wastis n��taient pas du reste. On appelait ainsi les Alg�riens, gens du milieu, � ces deuxi�mes fran�aisses*�, susceptibles et querelleurs m�me, pour des broutilles ! Ils brillaient par la nationalit� de l�occupant et la silhouette des occup�s, avec en �pigraphe, un long nez sur un air arrogant, mont� en z�nith. Nos fr�res de destin, je les adore, se r�fugiaient ou travaillaient, aux affaires indig�nes, chez nous. Ils �taient volontiers, traducteurs, ma�tres d�arabe ou techniciens, parfois jardiniers municipaux, avec le soutien indu et privil�giant de leurs mentors et tuteurs les super-fran�ais.
Sauf que les parrains montraient un bagou ambivalent envers les Juifs. Ils laissaient des exclus parmi les indig�nes, qui allaient sentir monter en eux une flamme nationaliste r�quisitoriale ! Une volont� de lib�ration, une mont�e de nationalisme, � l�instar des Fran�ais, eux-m�mes qui ne s�emp�chaient pas de lever, chez nous et chez les noirs d�Afrique, des arm�es de fantassins pour se lib�rer. Des n�gres et des maures, bons pour le front et la chair � canon, afin de se d�barrasser des envahisseurs nazis et des colons aryens, dont ils n�avaient rien � foutre chez eux !
Les Juifs, ni peuple privil�gi�, ni tribus rebelles, m�me pas une entit� clanique extraterrestre, pas plus pure, que les autres canaques ! (Puisqu�elle se r�clame d�Ur, la ville de Abraham, qui est d�origine babylonienne, dans l�actuel Irak, que veut annihiler le fr�re chagrin, GW Bush ). Nos cousins s�mites �taient des pacifistes, sereins, conviviaux, civilis�s. Commer�ants ouverts, ils furent, plus des familles, des notables, sinon des bijoutiers et des bourgeois en vue ! Etonnants par leur savoir-faire, par lequel ils brillaient dans la p�nombre de notre Moyen-�ge commun, ( �re d�cal�e, celle-l�, de cinq si�cles, plus deux heures, de fuseau horaire !). Nos co-assujettis et souvent amis Juifs, �taient partout reconnus chez les musulmans comme des nationaux. Jamais comme �trangers, ni des parias marginalis�s, comme dans les autres pays d�Europe. Minorit�, non-exclue, je tiens � le pr�ciser, ces sujets �m�rites, avaient la caution des Rois, lesquels, par estime, les prenaient comme intendants ou fournisseurs. Parfois, avec plus d�aval que les sujets rang�s comme musulmans ! Nos juifs �taient toujours chez eux. Et m�me quand ils r�sident depuis, un peu, plus loin de leur berceau, ils demeurent chez eux, au Maroc.
Notre brave pays s�av�re l�h�ritier sinon le fondateur, ind�fectible, le centre de r�f�rence universel de la Tol�rance ! Cette fraction de notre nation, qui fut d�abord privil�gi�e par nos colons, fut ostensiblement prot�g�e par nos Souverains et cela en leur p�riode d�assujettissement, contre les fran�ais de Vichy, eux-m�mes ! Avant qu�elle ne soit vendue, par t�te et par troupeaux � la future Isra�l, par le mercenaire g�n�ral, le f�lon r�gicide Oufkir, pour grossir l�arm�e des kibboutzim et les radicaliser en terre sainte ! Nos s�mites, mal tourn�s faisaient de la cuisine, un art, une civilisation, un plaisir et un c�r�monial qui adoucissait toutes les f�tes auxquelles ils s��vertuaient � inviter leurs amis musulmans, avec bonheur partag�.
La seule diff�rence que notre enfance notait est qu�ils priaient dans des mosqu�es diff�rentes, sans minarets, le m�me dieu, que mon grand p�re, Lafquih Lyazghi, Rahimah Allah, disait qu�il s�appelait Yahv�, c�est-�-dire ; � Ya Ba �, litt�ralement � Mon P�re �. Ils priaient dans leurs synagogues debout ! Alors que nous le faisions, bien plus souvent que le week-end, sans chaussures et sans calottes, couch�s ! Couch�s, debout, couch�s Apr�s que l�on se soit bien lav�s, (les ablutions, bien entendu). C�r�monial un peu plus dur, quasiment un calvaire, qui d�courageait bien des ados, rebelles avant terme ou paresseux que nous �tions ! Notre enfance n�avait pas de pr�jug�s et notre camaraderie fut des plus cool !
Bref, (pour un �crivain, grammairien de surcro�t, vendeur de mots par excellence, c�est une gageure, une erreur de marketing, risqu�e, que de commencer une phrase par bref ! C�est qu�il ne sait pas, cestui-l�, raconter, ou qu�il veut en venir plus vite � la conclusion. Pour moi c�est une but�e pour ne pas perdre le fil, et, secondairement un stop, t�l�graphique, pour ne pas ennuyer les plus patients de mes lecteurs, avec des banalit�s comme cette parenth�se _ J�ai entendu vos mercis_ C�est de l�autod�rision continuons ! )
Ainsi donc, quel ne fut mon �tonnement, quand je vis des rang�es de voitures inaccoutum�es, toutes neuves et du dernier cri, des Land-Rover, militaris�es, et des forces de polices, nombreuses et de toutes les couleurs, devant mon immeuble ! J�eus de la peine, au ventre ! O� voulez vous qu�elle soit pour d�clencher une diarrh�e, si ce n�est pas au ventre ? J�adore les sciences et la biologie en particulier Je vous fais un rappel d�anatomie ? De physiologie de la digestion et des d�charges d�adr�naline politique sur le p�ristaltisme intestinal, le plexus solaire et les glandes ? Blache, passons !
On fouilla donc ma voiture, mon coffre, pardon, j��tais pi�ton. Je n�avais pas encore re�u mes deux milliards, qu�on me doit, pour les id�es que j�ai offertes, � la Monarchie ! A ce jour, en fait, si vous voulez livrer le message! On me fouilla, comme � un vulgaire palestinien � ! �a me rappelle mon grand p�re et moi, lorsque j�avais six ans, et que nous montions, Tala�a Lekbira, sur le chemin de son atelier de menuiserie : �� la Maquina de F�s-Jdid �� .Vous connaissez. Alors, on se faisait fouiller par des blonds et des n�gres, des Saliganes*, juste � c�t� de l��choppe des adoule* Zitouni et Lacheheb. On d�shabillait d�autres, je pr�sume ! Pourquoi est-ce que je pense imm�diatement � palestinien �, d�s que je vois, m�me dans le souvenir, � de la police �, arme au poing et des barbel�s ? Mentalit� de colonis� ? Va ! Et pourquoi �a continue-t-il, ici m�me ! Alors que nous sommes � libres et ind�pendants � et que nous f�tons le retour et l�all�geance au Roi de la province de Oued Dahab ! Secouez-moi, si je r�ve ! Zut, mais que font les armadas hispaniques autour des villes de Ceuta et Melilla et des ��prisons sur rochers�� qu�ils appellent Pr�sides ?
Bref ! Je vous l�avis dit ! On fouilla donc, la s�cu, mes froques, mes feuilles, mon itin�raire, mes id�es, mon plan de vol _ descendez de l�-haut ! _, mon sac de papier o� je cachais ma dive bouteille, _ Il ne faut pas �tre musulman quand on boit et vive versa _ Et on go�ta m�me mes bananes ! Je leur dit, timidement, aux inquisiteurs, que :
_ Je ne suis pas un agent subversif !
*Je suis un antir�volutionnaire, ant�diluvien ! Tranquille, comme un myasth�nique, inoffensif, comme un handicap�. Un peu, par conviction, plus par inadvertance, mais surtout par r�action anticip�e, contre les alg�riens (mes fr�res, salut, et ceux des autres nationalit�s, qui n�ont rien compris, malgr� notre enfance partag�e) face au pi�ge dans lequel ils ont plac� la gauche marocaine, la sahraoui et la citadine, si na�ves et terriblement gauches, � l��poque ! Je leur dis que j�habite dans cet immeuble pourri depuis 20 ans (Il �tait d�j� pourri, avant que je ne m�y installe !)
_ Je n�y suis pour rien, messieurs, malgr� mes plaintes aux Gouverneurs !
* �a ne fait aucun progr�s dans ce centre-ville, de ville trou�e. L� tout pr�s passe le cort�ge de Sidna, quand SM daigne venir pour y distribuer les dipl�mes de fin d�ann�e aux �coles de la Base. Ils ne sont fichus de r�parer ce bout d�avenue et ce rond point fictif de l�Horloge ! Je me fais avocat de la ville et d�lateur, par civisme Et que :
_ Je suis Maidoc, le m�decin soignant de Madame Student et l�ami de S.A. David Salomon 60 th, le Prince d�Isra�l !
* Rien n�y fit !
_ Taisez-vous, Docteur ! M�ont-ils intim� !
_ Et dire qu�on reproche aux m�decins leur manque de loquacit� ! Celui-l�, les rach�te, les gars !
Ont-ils fini de l�cher et de rigoler grassement !
* Se moquer est d�j� une plaisanterie, qui lib�re ! Amusons-nous de nous-m�mes, lecteurs ! Au moins nous en comprendrions le sens. Finalement un grand bonhomme, comme j�en ai rarement soign�, me dirige vers la porte de mon cabinet (qui me sert depuis la r�cession du m�tier de g�n�raliste, d�appartement de r�sidence, aussi !). N�allez pas croire qu�ils m�aient fit subir des exactions inciviles. Une quelconque incorrection contre ma personne, de type �� main du poulet sur le collet��, avec les pieds du pr�venu, raclant les rebords de marches d�escalier. Image que l�on verrait dans une sc�ne de film politique traitant des ann�es de plomb marocaines ! Le G�ant tape, pas sur moi, mais � la porte ! On lui ouvre ��ma porte�� ! Des �nergum�nes patibulaires, d�une autre race, nous accueillent, le menton en l�air, comme des colons des ann�es cinquante !
_ Tiens, des Alliens ! Il y a des gens, d�une autre plan�te, qui habitent chez moi ! Xfilai-je* !
* L�arm�e espagnole occupe Sebta, Mellilia, les �les Jaafarines, le rocher Le�la Tauwra, et m�me chez moi ! Eh, padre caudillito, Jose Maria Aznar de la Cervessa, je n�ai pas de poisson � vous enlever ni de sardines � vous offrir pour la tapa ! Vraiment, encore moins de sable � c�der � vos fieff�s acolytes du Polisario, que vous avez enfant� avec l�Alg�rie ! M�me pas un hectare de perejil ou de ma�adoun�s*! Que des pots de plantes, sur mes balcons, pas de kif comme au rif, que des khadouj el khaneza et autres p�largoniums ! Avec plein de des m�gots et de crachats de malades, dessus le terreau ! Comme engrais recyclable, on ne rejette pas mieux ! Pas de fleurs pour les kidnappeurs ! Pensez-vous ! M�me pas dans mon vase de bureau, qui dans son assolement s�ass�che et craquelle comme nos terres du Sahel ! La r�cession, quoi ! Le cabinet est-il � l�image du pays ? Hal fahemtou ? !
* Donc, on m�a emmen�, chez moi, messieurs les lecteurs, mesdames les lectrices ! Avec un attirail de policiers inqui�tants, tout autour de moi, � chez moi � ! La Halqa de Marrakech, le tout s�curitaire, qui s�est d�plac�, place de l�Horloge ! Basri, en moins ! Il avait cours � la Fac de droit (sic) ! Mais il n�a plus cours � l�int�rieur !
_ Je n�ai envahi personne et on m�envahit ! Pourtant ma situation, sur ce rond point virtuel, n�a rien de strat�gique ni de g�opolitique !
*Un peu comme le rocher de cette Leila ! La lubrique lubie, Leila, devait �tre dure pour que son amant d�nomme le rocher de son nom ! N�est-ce pas ? Ici, comme sur Persil, rien qui menacerait l��quilibre mondial ni celui des colons arri�r�s, rien qui menace les flottes de l�Otan ou qui viserait les flancs des bateaux de guerre de l�Am�rique. Rien je vous jure, contre les sous-marins nucl�aires isra�lites, qui menacent nos capitales arabes de leurs fus�es atomiques !
_ Otez votre armada de mon soleil, les L�vy, les Cohen, les Danan et consorts ! Ajoutai-je.
_ Du calme Docteur ! Excusez-nous. Nous vous avons certainement un peu surpris. Nous n�allons plus vous importuner plus Vous avez de la visite.
_ Des consultants ? Ya hlili ! Fis-je en me frottant les mains !
_ Maidoc !
_ Toubiiiiib !
_ Madame Student, et vous cher Prince David ! Vous avez encore grandi ! La taille de Charlton Heston dans le film Mo�se ! Quelle noble allure ! Vous avez embelli, mme Student ! Vous vous �tes mari�e ? Ou, que c�est l�effet d�un lifting int�gral ?
_ Prince, je vous avais bien dit que le Docteur vous aime et qu�il est fier de vous !
_ Quelle bonne surprise ! J�avais juste, il y un instant, parl� de vous ! Comme une pr�monition. Je me suis m�me recommand� de votre amiti�, � tous deux, devant vos gangsters et gardes chiourmes !
_ Maidoc, vous commencez d�j� les tirs ! Attendez de voir qui vient d�ner ce soir !
_ Vous �tes iciiii, chez vooooous ! Vous �tes iciiii, chez vooooous ! Vous �tes ici, chez vous !
_ Taisez-vous ! Encore cet affreux leitmotiv ! J�ai honte pour vous et pour ce manque d�imagination atroce. Vous ne connaissez personne � la RTM ou au Palais Royal pour faire arr�ter ce massacre ? J�ai horreur de cette litanie idiote et mi�vre que matraque votre t�loche aux RME � longueur de journ�e ! Pauvres oiseaux migrateurs, pauvres cigognes, on vous apprend l�orgueil ! Et Lahrichi, il se laisse encore faire par son chef d�opinion, le Wali de la radio ?
_ Passons, laissez votre message � la Directrice de la Fondation Mohammed V ! Dites-moi, au pr�alable, vous �tes ici, comme invit�s aux f�tes du mariage royal ? Ou est-ce qu�on vous a parachut�s ! Comme des espions de Sion ? Des alg�riens ou des espagnols ?
_ Entrez, entrez d�abord, Maidoc, la surprise va vous estomaquez ! Nous parlerons apr�s !
* L�, chez-moi, autour de ma table de salle � manger, messieurs, mes dames, mes filles, un ogre sanguinaire, un vaste criminel recherch� par le TPI ! Le Sharon en ��personne�� ! Fa�on de parler ! Le Sharon de votre journal parl� ! Le Sharon, en chair et en vrac !
_ H� l�, fis-je ! Vous vous �tes tromp� de pays ou d��cran ! Ici ce n�est pas la t�l� ni les infos ! Ou, on vous a d�port� chez moi ! Je ne loue pas aux criminels de l�histoire !
_ C�est �a le pays du dialogue et de la tol�rance, La Student ? L�hospitalit� dont vous me ressassez depuis des ann�es ? La paix des cultures dont vous me lassez ? Le dialogue des civilisations ! Mon cul, perceptrice de mes deux ! Et ce con, pour qui, qu�il se prend ?
_ On va nous censurer � cause de vos gros mots ! _ N�est-ce pas lecteur ?_
_ Tu ne connais, Sharon, qu�un seul dialogue, celui du feu et des gros mots ! Et qu�une paix, celle des cimeti�res !
_ Et des fosses communes ! Tonna Sharon !
_ De quel droit vous vous �tes empar�s de mon home, la M�hala ?
_ Je t�emmerde !
_ Ha ! Fis-je, s�mitiquement*, par manque et de mots ou d�oxyg�ne!
_ �a y est, �a y est ! Calmez-vous ! Bonjour monsieur le Premier Ministre et asseyez-vous !
_ Madre de Dios ! Je continue les pr�sentations, Maidoc.
_ Et voici, P�rez, le h�bleur �l�gant, le Ministre qui a trahi son prix Nobel ! Je le reconnais !
_ Hello Doc, enshant� ! Ne dites pas comme sha ! Vous jallez f�cher vos j�tes !
_ Je suis �berlu� ! Et vous, vous Yasser Arafat ! Pour de vrai !
_ C�est moi, venez, venez, je vous fais l�accolade ! Mmmouah !
_ Vous m�avez laiss� du rouge !! Et j�en vibre encore ! Comment �tes-vous arriv� � vous lib�rer, monsieur le Pr�sident ? Ou que l�on vous ait exil� dans votre deuxi�me patrie, le Maroc ? Et Marwane el Barghouti ? Pas trop de puces, en t�le !
_ Partout je suis ali�n�, moi et les militants, tant que ma patrie n�est pas lib�r�e et qu�elle reste sous le scell� sioniste !
_ Marhabane bika, wa bi ��latika, wa ahlika * ! Bienvenue ! Madame est l� ? Et la petite ? Comment s�appelle-t-elle d�j� ? On est un peu inquiets pour elles !
_ Je suis un otage de la Paix ! Un pigeon de la paix, qui roucoule avec une branche d�olivier dans le bec ! C�est �a ma famille !
_ Un pigeon tout court ! Ne roucoulez pas trop large du bec ! Sinon, il y a la branche qui va tomber !
_ Pan, pan, sur le bec ! Fit l�affreux Sharon. Au point de voir de la fum�e de poudre, qui lui sortir des ��grandes l�vres�� ...
_ Arr�tez vos conneries, Sharon, vous allez blesser quelqu�un !
_ Je ne veux pas discuter avec lui, il n�existe pas !
* Je n�avais plus assez de souffle pour rester debout. Je me suis affal� sur la premi�re chaise vide qu�on m�offrait Je perdis ma lividit� et ma stupeur, plus lentement que dans les r�ves o� cela se fait plus vite et c�est l�avenante madame Student qui me remit d�aplomb.
_ Nous vous attendions Maidoc !
_ Maidoc, vous nous avez oubli�s, le Prince et moi !
_ Hacha a lala !
_ Ce sont les �v�nements renversants de ces derniers qui vous ont boulevers� ?
_ Des catastrophes interactives, en trombe, accumul�es, qui ont satur� mon potentiel temps !
_ Vous ne nous auriez pas d�nigr�s, au point de nous croire enterr�s, par l�oubli !
_ Votre amiti� nous restaure et vous restitue � nous ! Gr�ce � vos soins, nous sommes l� et nous sommes revenus. Nous continuons de vivre et nous participons � donner sa texture � ce monde factice.
_ Et si peu vertueux, ma tr�s ch�re amie Student !
_ Il est d�stabilis�, votre docteur, Pince David ! Je crains qu�il ne faille le soigner pour qu�il puisse parler, dans l�espoir de nous illuminer de ses id�es, comme vous le pr�tendiez.
_ Ca ca, caca caaa ! Des �v�nements bouleversants ! C�est renversant, rigola grassement le grossier personnage, qui, enclav� dans mon fauteuil exp�rimental, d�bordait de chaque cot� des accoudoirs !
_ Voil� Docteur, nous avons trait� sous les balles ! Puis, l�ch�. Et le dialogue des labyrinthes et des coulisses nous a amen� chez vous. Alors que �a siffle encore sur le champ de bataille. Sur recommandations de Collin Powell et de Gorges Thenet, nous voulons continuer de faire un effort sur le chemin de la paix, chez vous !
_ Alors que �a siffle encore et que je suis ligot�, fit Arafat ! L�chez-moi, d�abord ! C�est ind�cent comme posture ! Ou, que vous auriez peu de moi, � ce point !
_ Mais l�chez-le, messieurs ! C�est humiliant, on ne traite pas dans ces conditions ! Pour me consulter sur vos troubles labyrinthiques, il faut un Orl ! Mais � mon humble avis, vous auriez besoin des lumi�res d�un psychiatre ! Un fquih* averti sur les questions psychiques et m�taphysiques ! La preuve est dans l��tat de votre d�tenu et la fa�on de le maltraiter !
_ Sans plaisanter Doc !
_ Je ne suis pas Ben Aissa, ni le chambellan du Comit� d�Al Qods ! Je ne peux rien vous apporter !
_ Nous le savions !
_ C�est juste, mais qu�attendez-vous de moi, au juste !? Une potion magique pour d�mons ?
_ Partager votre d�ner ! Hahaha ! Dit Arafat en se l�chant les babines et en reniflant comme pour ramasser ce qui reste incompris de sa blague !
_ �a se voit, Votre Honneur, que l�embargo vous a laiss� comme des crampes de faim !
_ La faim n�est rien � c�t�, de-de-de, de La Peur ! La peur qu�on n�ose pas s�avouer et qu�on refuse d�admettre et de montrer ! �a, vous ne la sentez pas aux infos ni dans vos pires cauchemars !
_ Si, si, c�est une �motion qui nous clampe ! Nous avons de la peine pour vous et nous avons v�cu vos bombardements, comme un s�isme moral sous un d�luge d�humiliations ! Nous sommes consum�s, sinistr�s, horrifi�s et d�go�t�s � la fois ! La raison et le constat sont � l��chec ! Et cela nous �prouve, face � un espoir qui s�amenuise ! Pourtant tous, adversaires et militants, compris savons, que la lutte doit continuer jusqu�� la victoire !
_ C�est vous Docteur ou moi, Arafat, qui parle ainsi ! L�humiliation est un coupe-faim, qui donne soif de vengeance !
_ Et de justice, d�abord, Monsieur Arafat !
_ Oui, c�est ce que nous disons et que nous requerrons, en premier et des am�ricains, en particulier ! Tout ce struggle avec ces messieurs est bas� sur le vol d�avant et les crimes cons�cutifs !
_ La soif de reconnaissance vous martyrise plus que le blocus !
_ Certes, Docteur ! �� L�incarc�ration �� sous les tirs obsessifs et subintrants de salves, ininterrompues, haineuses, nourries de cruaut� gratuite, par des psychopathes hyst�riques, sans noblesse ni �me, des criminels que l�on a d�lav�s du cerveau, pour ne pas dire, Docteur, ��la claustration��, la d�tention sous les d�combres, et pire ! Le meurtre animal, froid et sordide, les massacres programm�s, l�abattoir rituel, ourdi abjectement et programm�, soutenu sous le regard humiliant de milliards de spectateurs, quasi d�tach�s, tout ceci nous est atroce et d�une l�chet� insoutenable !
_ Mais, vous avez bien tenu ! Malgr� la m�connaissance !
_ Plus que les murs, le regard ing�nu de millions de personnes, insensibles et silencieuses � notre drame ! Cette trag�die interactive, je vous dis, est une des plus viles injustices qu�un esprit digne de ce nom puisse supporter ! Pourtant ces crimes ostentatoires paraissent b�nins et les gens les confondent avec les effets techniques du cin�ma ! Le monde s�amuse de notre trag�die, comme d�une s�rie t�l�vis�e
_ �a c�est le degr� le plus aberrant de l�humanit� ! Osai-je avouer
_ Ou que des t�moins officiels objectifs, nous soient refus�s, pour voir les gens mourir � Jenine ! Et qu�ils ne puissent venir constater les crimes de guerre perp�tr�s sur notre peuple ! �a c�est la n�gation de l�Onu, la n�gation de l�humanit� enti�re. Le monde s�amuse de notre trag�die ! Compl�ta sto�quement Arafat, dans un r�quisitoire sans faille.
_ Arr�tez votre revue n�crologique ! La fin de votre trag�die est pour bient�t ! Incha Allah, fit Sharon m�chamment !
_ Hou hou, hooooou ! Fit l�assembl�e en d�sapprobation !
_ Arafat est ma raison d��tre ! Et je veux perdre la raison .pour le voir mourir
_ Hou hou, hooooou ! Fit l�assembl�e encore en signe de protestation !
_ Quoique la faim des miens, reprend nonchalamment Arafat, me martyrise autant que nos pertes en vies humaines ! Mais ce n�est rien, comme sacrifice, car nous vaincrons, pour arracher la Libert� et l�Ind�pendance, dont le manque nous torture, plus que la terreur sioniste !
_ Je te donne la libert� sans la terre ! Sortit le ventru ind�cent !
_ �a ne se peut pas ! Dis-je b�tement, sans r�fl�chir � la reprise de Sharon, qui me regardant de travers, continua, comme par d�fi :
_ Sans la terre ! Car ces nomades peuvent toujours aller migrer en Jordanie et aux multiples pays arabes et musulmans ! Oust ! L�exode, Exodus, version arabe !
_ Comprenez, messieurs, sachez madame Student, qu�il signifie et c�est l� le but r�v� des Sionistes, que de vouloir exiler tous les Palestiniens et de les annihiler !
_ Bannir et d�porter seulement, nous ne supporterons pas de vous an�antir, c�est trop dire, nous ne sommes pas des nazis ! Dit P�rez, en se lissant le nez, entre le pouce et l�index gauches !
_ Pl�onasmes, stoppa net madame Student. Laquelle fut la prof de fran�ais de mon fils Djo !
_ Traduisez, P�rez ! Que dit la dame du pl�istoc�ne ?
_ Il a besoin de vitamines. Souffla le Prince David pour faire diversion sur le crime d�ethnocide que ses ministres viennent d�avouer ! Il vient de se marier le brave Arafat, le repos du guerrier, quoi !
_ J�ai des r�serves de ce cot�-ci, Bon Prince N�emp�che que m�me ma fille me manque !
_ Arafat, on n�a pas eu besoin de vous pousser pour faire l�amour ! Hein ? Vous bougez d�j�, tout seul, et m�me sans sentir de femme ! Hahaha ! Serina Sharon qui aime taquiner autant Arafat que de vouloir le broyer !
_ Je n�ai pas besoin de miroir, comme toi, pour regarder mes appendices sexuels, Gros M�chant ! Tes rabbins, en te mordant la qu�quette, pour la circoncision, ne t�ont laiss� que le pr�puce !
_ Messieurs, le Prince est encore un enfant ! De l��thique dans la guerre et de la d�cence, m�me dans la bataille des mots ! Ce n�est pas un texte porno que vous allez me livrer, l� ! Je note pour la post�rit� !
_ Sharon, toi avoir besoin, boire, beaucoup, sang palestinien ! Cannibale !
_ Madame Student, arr�tez ce charabia ! Arr�tez cet arabe anthropophage et sanguinaire ! C�est lui le vampire ! Regardez, � son �ge, il coure encore les jeunesses ! Eloignez de lui les chr�tiennes, �loignez de le Prince. La corruption, le terrorisme et la p�dophilie, toutes ces tares, toutes ces menaces doivent dispara�tre de chez nous et leurs promoteurs avec !
_ Salaud, charogne, tu iras en enfer !
_ L�enfer, c�est toi !
_ Messieurs ! Vous avez un besoin urgent en calmants ! N�est-ce pas Docteur ? Sinon on ne peut pas progresser !
_ Oui, quel est mon r�le dans votre belle foire ?
_ Le m�me qu�en soci�t� !
_ Prendre des honoraires !
_ Kae kaka ka kaaa* ! �a c�est plut�t notre m�tier ! Plaisanta Sharon en tournant autour du pot. N�est ce pas Arafat ?
_ Rendez-nous l�argent du fisc que vous pr�levez aux Palestiniens et les dons am�ricains que vous nous volez et aussi celui de l�Europe, que vous coincez dans vos banques.
_ C�est pour quand tu seras grand, mon fils ! C�est pour d�dommager les clubs et les bus que tu as fait p�ter !
_ Non, c�est injuste : Tu es un ogre, tu le sais, Gros Monstre ? La rapine de l�argent en plus des terres !
_ �a, en fait, c�est parti dans les urnes, pour ma pr�sidence !
_ Comment ? Fit le prince d�Isra�l, c�est �a la d�mocratie que nous illustrons face aux ennemis Arabes d�Isra�l !
_ Je plaisante, Votre Altesse ? Soyez serein de ce c�t�-l� ! Il n�y a pas un juif plus correct que moi !
_ Et, o� est l�argent ?
_ �a, c�est parti ailleurs, dans un autre monde !
_ Le Nouveau Monde ? Pour les �lections de Bush ?
_ A peine pour assurer le recomptage des voix, pour le s�parer de l�Al Gore. Demandez � Si Driss Brasserie, qui fut de nos conseillers les plus d�vou�s et le plus �nergiques !
_ Tu plaisantes ?
_ Non Arafat, ce sera, en esp�ce, le prix de ton exil ! Disons ta pension de retraite ! Apr�s ton �chec que tu dois pr�parer, g�rer et assurer ! Les �lections que je te demande d�activer et que te recommande de faire le fr�re GW Bush ! Pas d�alternative ni d�atermoiements !
_ C�est toi qui le lui as dit !
_ Sugg�r� seulement, mon pote ! Mais c�est moi qui m�ne la partie ! Alors des �lections ! Pas des z�l�ctions* zarabes*, � la mani�re du makhzen de Basri, des ann�es 99.99 % !
_ On n�a pas assez de Palestiniens, hors de bagne, pour faire tous ces scores, pardi ! Je ne suis pas Zine el Abidine � ce point. Rel�che mes hommes et mes enfants, si tu veux me faire voter
_ Te faire sauter, �a oui !
_ Tu sauteras avant moi, Sharon ? J�ai la peau dure, a Batouz Bouzouk* !
_ Sept vies, comme un chat : mais tu as termin� ton d�compte ! Je ne veux rien savoir. Sinon tu fais tes �lections dans mes prisons ! C�est moi qui dicte les r�gles et la loi !
_ Et les scores de meurtres d�innocents, des deux c�tes ! C�est toi ! Nous sommes tous prisonniers dans vos ge�les. L�Europe le sait
_ On s�en fout de l�Europe !
_ Vous nous avez cern�s, s�questr�s dans des enclos ! Le peuples vit dans un bantoustan.
_ Et alors, tu ne veux pas que je t�organise des colonies de vacances ?
_ Vous avez �lev� des remparts
_ Vous �tes des gens p�t�s ? Vos suicides nous d�rangent ! Il faut vous isoler jusqu�� ce que mort s�en suive et que vous compreniez qu�il vous faut fuir et partir ailleurs ! Je te le rediiiiiiis devant les t�moins de l�Histoiiiiiire !
_ Des t�moins de vos l�gendes inf�mes ! Vous encerclez les villages et vous maintenez leurs habitants sous le joug de vos chars
_ �a c�est dans toutes les infos, tu ne m�apprends rien Elections urgentes, sans Te repr�senter !
_ Je serais pl�biscit� !
_ Elections, fissaa�e*, sinon tu es un homme mort !
_ Je le suis, � Je n�ai que la peau sur les os, un squelette je semble, d�charn�, d�pulp� �
_ Tu seras mort, politically dead ! Tes frasques seront dans toutes les bouches arabes ! Et le t�l�phone arabe, heim, c�est pire que le Gsm .
_ Madre de Dios ? Je vais aller au Caveau, te faire allumer un cierge !
_ Cesse de trembler, tu vas renverser, tout ce qu�il y a sur la table .de discussion ! Et nous g�cher le d�ner � la chandelle ! Celle que tu tiens, Arafat ! Arafat, pschitt ! Hahaha !
_ Sharrrrrrrrron ! Fit la dame des lettres !
_Madame Student, vous �tes les bienvenus, mais qu�est-ce que je gagne dans ce souk et ce charivari ? Quel est mon r�le ? Lan�ais-je, en formule de politesse (pour ne pas dire merde � ce foutu merdier !). Zut, le p�ristaltisme et son p�ril f�cal ! D�s qu�on parle du loup, il sort de sa tani�re ! Et �a vous donne comme des envies d�aller aux toilettes, d�are d�are !
_ Propos �minemment scatologiques !
_ Mais avec Sharon, vous �tiez avertis des retomb�es et autres bavures de type
_ Gardes, suivez-le Toubib, aux toilettes! S�il se pr�pare � quelque coup foireux, tirez-le ! Attention qu�il ne s��chappe par les voiries ! Il est chez-lui, l� ! Avec les rats et nos ratonnades, on ne sait jamais ce qu�ils sont capables de chier !
_ C�est, toubib or not toubib ! Sois sans crainte, Sharogne !
_ Etre palestinien, c�est d�j� reconna�tre notre existence, notre drapeau, notre �tat et son chef Arafat, avec comme capitale J�rusalem !
_ �tre Isra�lien, c�est bien na�tre ou vivre, quelque part en Palestine ?
_ � Occup�e � ?
_ Sortez .et tirez la chasse !
_ Sur qui ?
_ Messieurs ! On se calme ou nous allons tous � sentir � !
_ La moiteur de la peur a plus d�odeur que celle du sang !
_ Le sang des justes et des innocents que vos bombimen* l�chent dans les bus, les boites de nuit et les march�s ! Explosa Sharon, en exorbitant ses yeux globuleux sur Yasser.
_ Les pleurs des b�b�s et les larmes des enfants ne p�n�trent-elles pas votre c�ur ? O� que la carapace qui vous gonfle, le camoufle, en effa�ant votre �me ! �peronna Arafat sur un air de trag�die lyrique !
_ Mon c�ur palpite pour le Grand Isra�l et ma poigne �crasera ceux qui veulent le r�duire ou qui tentent de lui nuire. Fit Sharon en levant les bras au ciel dans un geste th��tral. Je travaille sur une id�e cinq fois mill�naire. Et, elle est l�, � port�e de ma main ! Le r�ve de millions de morts se r�alise ! Celui de ma Nation est � ma port�e ! Isra�l, Isra�l, sans voir un arabe m�me � la t�l� !
_ Avec nous tous dans vos tombes ! Et nos fant�mes dans vos r�ves !
_ Allez mourir ailleurs ! Je n�ai pas besoin de vos os s�niles dans mon espace sacr� ! Cassez-vous plus loin ! Isra�l est trop �troit pour deux peuples !
_ Vous tuez autrui comme du b�tail, pour le confort des v�tres ! Envahisseurs, colons, criminels voleurs !
_ Nous sommes revenus chez nous, c�est � vous de d�guerpir !
_ Je ne vous ai pas chass� de vos terres, j�y suis n�, j�y reste !
_ Mon peuple est chez lui, ici, depuis cinq mille ans !
_ Mon peuple est chez lui, bien avant que vos hordes, sorties de leurs prisons d��gypte ne viennent nous envahir, au nom de vos l�gendes
_ Au nom de Yahv�, apostat !
_ Ni votre dieu, ni vos suppos�es l�gendes, ne vous donnent droit sur nos biens, sur nos vies et sur nos terres !
_ Sacril�ges, anath�mes ! R�visionnisme impie, tranche de ren�gat, �norme pa�en ! Vous reniez la parole de Yahv�, � la Bible, le Coran et les sciences � !
_ Nous expulser, nous coloniser avec et racisme, annihiler notre esp�ce ! Vous �tes des fourbes abjects ! Votre histoire antique, c�est un leurre ! Qu�est-ce que mes anc�tres ont d� faire � votre Yahv�, col�rique et atrabilaire, pour m�riter son m�chant et inique courroux?
_ Ha�! Ha�, Ha� Ha� !
_ Votre mythologie s�mite, construite � nos d�pens, est si peu � d�mocratique � pour un Dieu � juste �, qu�elle est loin d��tre humaine !
_ Ou simplement �quitable ! Ajoutai-je, impudemment !
_ Et vos g�nes malades de haines ataviques sont en train de leurrer le Monde ! Continue Arafat ! Et, Sharon ou Sharoune, Le Mal, malade en sa personne, vous ne vous prenez pas des fois pour l�Ant�christ ?
_ Celui qui va avancer son r�gne, pour que vienne la fin du monde ! S��leva Sharon.
_ Sous-traitant de Bush, pour plaire � vos amis extr�mistes am�ricains du S�nat et autres clubs de fous extr�mistes et de lobbies de caricature ! Je n�ai pas allum� les feux de l�holocauste et vous nous faites payer vos souffrances pass�es sous Hitler, en �radiquant notre peuple de sa Palestine ! En nous expulsant, morts ou vifs de nos terres, devenues un infernal calvaire. Les exactions et les souffrances que vous suscitez sur nos gens ne peuplent-elles pas vos cauchemars ? Mitrailla encore Arafat.
_ Vos peines ne me font gu�re souffrir, je ne suis pas votre Ministre de la Sant� ! Allez consulter El Kheyari, il s�y conna�t, en vieux requin affameur des ib�res ! Donne-lui une lettre de recommandation, pour ton Ministre, Docteur!
_ Propagande, endoctrinement, mystification, illusion d�un pays, soi-disant vivant dans une d�mocratie, fanfaronnade, fantasme de l�gende, fantaisies id�ologiques bas�es sur le racisme tribal et l�exclusion des autres !
_ Pour tes jeteurs de pierres, tes kamikazes imb�ciles, tes dinamiteros idiots ! Et cesse de te r�p�ter, radoteur, tu alourdies le texte ! Tu as mouill� la table de ta bave, fasciste !
_ Une nation de haine et de m�pris, une enclave ennemie, peupl�e de desperados kidnapp�s de partout voil� ce que vous avez r�ussi � implanter au milieu de nos sables et nos oliviers !
_ Des canailles arrach�es � leurs foyers, repris de justice, que nous devons surveiller par nos pionniers et nos agriculteurs .
_ Qui les exploitent, tiens ! Quand ils ne les tirent pas ! Pseudo primate, ant�diluvien, pachyderme arch�op�treux ! Tu trouves, vermine, que le vol et le meurtre des colonis�s soient licites !
_ Fissur�s, fractur�s, balkanis�s, bantoustanis�s*, �miett�s, pulv�ris�s, sous blocus et embargos, dans vos patchwork de villages, colonis�s et apr�s ! C�est �a la l�galit� l�gitime ! Mouthou koulkoum*! Allez cuire � la casserole de l�histoire !
_ Hou Hou Houuuuuu, fit l�assistance en ch�ur
_ Satan archa�que, vaurien, d�mon chthonien, gras saurien !
_ Alors vous subirez le cycle infernal de la damnation ! La vengeance instinctive, la vendetta religieuse, nos r�flexes haineux d�autod�fense, la vindicative loi biblique du talion ! Vous cr�verez sous les invasions et les raids � chacun de vos attentats ! A chaque bravade vous sentirez nos justes r�pliques, nos repr�sailles sans freins ni tabous ! Nos coercitions l�gitimes et nos ch�timents divins ! La Bible nous a donn� la terre pour la dominer !
_ Hou Hou Houuuuuu, fit l�assistance en ch�ur
_ Je suis sid�r�, Sharon ! Mais je sais que je discute, depuis longtemps et bien avant que tu ne d�clenches la deuxi�me Intifada, avec des extr�mistes religieux, des terminators militaires, des fanatiques du mirage, qui ont construit une �tat sur une vision archa�que, des g�n�raux fous, des ali�n�s et des criminels de guerres, qui deviennent par le miracle de votre d�mocratie douteuse des Premiers Ministres, avec lesquels il faut pourtant n�gocier !
_ Vous vous plaignez � l�ONU des r�pressions collectives et des expulsions ! L�Am�rique, notre amie, est au fait de vos fausses d�clarations, de la guerre psychologique que vous menez contre nous !
_ Mensonges, mystifications, leurres sont des faits qui vous ont rendus c�l�bres ! Les Musulmans (qui attendent de l�au-del� plus que du mat�rialisme de l�existence terrestre) �taient colonis�s par les m�mes imp�rialismes qui vous ont ch�ti�s pour vous abandonner, en r�paration de leurs outrages, cette terre vol�e ! Pogroms et holocaustes ne furent jamais le fait des Arabes !
_ Arafat, vous avez des tra�tres parmi vous et des espions bien � nous. D�autres sont pr�ts � tout pour vous culbuter, le temps venu. Vos militants, ces pi�tres terroristes et rebelles, une fois pris entre nos mains viennent vite � la confidence ! Ils vous d�noncent et nous donnent les listes et les preuves de vos responsabilit�s dans les crimes. Ils vous d�noncent et crient contre vos abus. Ils nous donnent vos positions, vos noms, vos ressources et vos codes secrets ! Comment arrive-t-on � assurer nos tirs pr�cis : vous deviez vous en douter !
_ Les d�lateurs, les manants, tournesols nains, sur des bateaux ivres qui les transportent vers des mirages convulsifs, ont chacun un trou devant qu�ils laissent b�ants ! Comme ceux de leurs cr�nes, ou quand il s�agit de celui d�autrui, qu�ils se gaussent de saborder pour que leur pays fasse naufrage. Le bateau tangue et les rats se sauvent, attendant qu�il �choue pour s�y r�installer. Ils se noient ou se mordent. Mais, personne en, Isra�l ne nous survivra ! Voil� le destin de votre Isra�l !
_ Mon coeur palpite pour
_ As-tu un c�ur Ariel ?
_ Mon grand coeur palpite pour le grand Isra�l !
_ Gros et fous, et le meneur et le pays d�tourn� !
_ Grands et forts, pour l�exemple, tous les deux !
_ Messieurs, un verre ? Buvez � la sant� du Toubib, de son propre vin ! Puisse-t-il �tre un �lixir de paix !
_ Amen ! Sauta Arafat !
_ Tu ne sais pas boire toi, l�Arabe !
_ Lib�rez mes mains !
_ Tu ne saurais pas boire ! C�est pour cela que tes v�ux de paix ne collent pas ! �a ne trinque pas s�rieusement, un Arabe, �a se so�le !
_ La paix, Sharon, un peu de r�pit, bon Dieu ! Laisse-nous nous d�salt�rer � la fin ! Desserre l��tau l�che le carcan, tu nous �touffes !
_ Je vais le perdre si je le rel�che !
_ Laisse-nous nous desserrer la gorge. Tu nous la noues � force de t�entendre prof�rer des menaces et d�blat�rer !
_ Ce sont les � Larmes du Christ �?
_ Il nous doit � tous un devoir de paix !
_ C�est le seul messager qui n�ait pas fait de guerre sainte ni tu� son prochain pour aller au paradis !
_ Le Christ n�a rien � voir l�-dedans ! Il ne concerne pas les S�mites ! Lan�a P�rez !
_ Pardon ! Reprit Arafat ! Nous y croyons !
_ Toi, tu crois � tout et en tout, m�me aux mirages et � la paix ! Reprit P�rez. Il ne nous concerne pas comme Dieu et partie de Dieu ou comme simple proph�te. C�est pour cela que nous avons invent� la la�cit� dans les pays que nous occupions Enfin o� nous campions, avant de nous installer, chez nous, en Isra�l
_ Si, si, nous y croyons, Madame !
_ Il n�est pas Dieu, mais nous y croyons. Dis-je !
_ Il est Dieu et nous y croyons ! Fit madame Student ! Trois en Un, Un en trois !
_ Il n�est ni dieu ni messager, ni pour vous ni pour nous ! Voil� ce que nous croyons ! Fit sentencieusement le Prince David !
_ Il est proph�te et nous ne l�avons pas tu� ! Continuais-je !
_ Depuis quand tue-t-on les dieux ?
_ Depuis que leurs m�res sont humaines !
_ Depuis que les Arabes occupent Isra�l ! D�cocha Sharon
_ Quand les H�breux occupaient la Palestine ! Relan�a Arafat.
_ Messieurs laissons les dieux tranquilles ! Occupons-nous des humains ! Laissons les querelles divines aux autres saintet�s ! Ai-je dit avec philosophe � Mme Student.
_ Dieu n�est pas dieu et vous l�avez tu� ! Et les uns et les autres Fit l�extraordinaire madame Student
_ Mais, messieurs dame, on n��tait pas l�, pour J�sus ! Osa l� Arafat ! Ce sont les gens du Hamas et de la Haganah ! Je condamne vivement cette l�che agression ! J�en ferais une lettre � Bush et un fax � son black boy de ONU !
_ Il a une carri�re tr�s courte, finalement, le pauvre J�sus ! Hein Mamy ? Fit gentiment le prince David, comme pour d�savouer un pass�, o� des religieux juifs �taient politiquement incrimin�s dans le meurtre pr�sum� d�un agitateur, d�nomm� Yashoue. Pass� flou, o� la r�gion �tait sous mandat romain !
_ Il n�est pas mort ! Vous divaguez ! Vous trompez tous sur son compte. Dis-je, avec foi ! P�rez
_ Et vous les, Moussulmans, les derniers des parvenus, vous avez assist� � la v�rit� ? Lan�a pour me contrarier !
_ Tout le monde fait une carri�re tronqu�e, l�-bas ! Regardez-vous P�rez ! On vous esp�rait Pr�sident ou Premier. Et vous continuez � d�cevoir vos supporters Arabes ! Ai-je fini par lui faire observer !
_ C�est � cause des Juifs..., qu�il est qu�il.., est qu�il est ! Quoi, au juste ? Martela Arafat, ind�pendamment de son parkinson !
_ Non des Romains ! Fit P�rez � l�autre prix jumeau de la Paix !
_ Qui n�est pas �t� �t�t� chez vous, des enfants aux adultes ? Rien ne pousse, Attila(s) ! Depuis que vous avez foul� cette malheureuse terre de Jud�e et Samarie ! Vous avez corrompu l�histoire de la Terre, de l��re des dinosaures � celles des �gyptiens de Rams�s et Moise � nos jours ! Eclata avocatement* l�Arafat.
_ Amalgames ! Fit le P�rez.
_ A moua lih kida had el hogra ! Ka teharchou �alina hakada ! Ajouta le Prince David !
_ Pourquoi tout le monde, nous hait-il et nous en veut � mort ? Sursaut�rent Sharon et P�rez ensemble!
_ C�est vrai ! Reprit le Prince. Sur un ton fr�tillant au duo du grave !
_ Pourquoi tout le monde se ligue, complote, conspire et trame, contre vous ! Dis-je, innocemment, ou presque pour les amener � s�amender.
_ Kae kae, kae kae, kaa�e! Traduction du fou rire onomatop�ique et beuglant de Arafat ! Lequel comprit la man�uvre, mais qui par sa grasse intelligence, en cass�t la ma�eutique ! Le r�sultat escompt� ne vint pas ! Pas d�autocritique qui vienne. Un simple silence. On sait les imp�ratifs et les contraintes des r�gisseurs du monde. On sait les imp�rialistes, les colons et les sionistes, sans autorit� ferme, sur leur prot�iforme et hypertrophique surmoi !
_ Messieurs, quand le vin est tir�, il faut le boire ! Interrompit encore, la Student !
_ Je ne suis pas un saint, je suis un vieux militant, un martyr de la paix, on m�a emmen� ici, menott�, malgr� ma condition de malade et pire de Pr�sident !
_ D�missionne, vieillard ! Va rejoindre Youssoufi Abderrahmane � Cannes. Fait des �lections correctes ! Inscris-toi � la fac de lettres de Rabat !
_Qui les fera, les �lections, si je ne suis pas Pr�sident ? Fit Yasser innocemment ! Ils ne connaissent que moi. J�ai �t� �lu d�mocratiquement, mieux que Bush ! Elu � 200 voix, vendues, comme �cart de plus que Al Gore ! Je suis quand m�me, mieux form�, politiquement !
_ Ta stupide et franche idiotie, te fait faire des ennemis et elle joue contre toi � Washington, contre toi, au S�nat !
_ On s��gare, bavard ! Revenez au texte ! Sinon dehors, Sujet !
_ C�est � ce Pr�sident, inachev�, �lu avec anfractuosit�, apr�s r�vision des cahiers de vote, n�est-ce pas, que tu as souffl� cette ridicule stupidit�, Sharon Mais je me repr�senterai ! Et ce sera la gloire certaine ! Je vaincrai si je vis encore !
_ Toi, Arafat ? Dont le profil d�j�, est tout tremblant et que les photos sortent floues, � force d�oublier tes m�dicaments ! Donne tes comptes, rends ton sceptre Autocar ! Tu es br�l� ? Pars au Maroc ou � Tunis ! Ils te feront un meilleurs prix ! Va chez ton affreux jojo de Libye, gratos, ou bien � cot�, dans un sarcophage, au mus�e du Caire, chez notre ami le pharaon, Moubarak ! Cae caca caa�e ! (�a, vous l�avez compris, c�est le rire intelligent de Sharon). On viendra te rendre visite et ajouter du camphre pour te conserver ! Champion !
_ Il est Pr�sident, Sharon ? Pla�a Mme Student! Hchem al sga�e di sharoune
_ Il est pr�sident de quoi d�j�, la Copine de Chirac ! Se moqua Sharon ?
_ P�rez : toi le Gros, la ferme ! Explosa P�rez, pour d�fendre la dame des piques !
_ Voil� une insurrection de plus, une tentative s�ditieuse de renversement du pouvoir ! A cause de ce gueux de Arafat ! Je vais te placer � Tazmamart, chez notre ami le Roi ! M�fiez-vous les Arabes !! Et l�, voici que ce ministrion* de fa�ade, class� aux affaires �trang�res, qui ose d�fier son Premier Ministre, le Chef de l�Etat d�Isra�l ! Fit Ariel, en montant le ton et en tapant sur la table !
_ Attention au mobilier, les amis ! Fis-je !
_ Entre truands de carri�re, on ne se respecte pas ! �a fait partie du jeu d�oublier les fausses hontes et d�enterrer la pudeur ! De se lib�rer des pseudos respects ! Quand on n�a pas de morale et qu�on tue des innocents la politesse devient superf�tatoire !
_ Taisez-vous, � la fin le Shar. ! Utilisez des mots moins pompeux, on n�est pas dans un dico ! Fit la Student avec son autorit� de vieille ma�tresse (qui n�a jamais c�d� � un homme, quoi que ce soit !)
_ Mais, on est venus nous disputer, ch�re madame Stud.! On n�est pas dans une �curie ! Hahhaha, ou dans un salon de lettres, fin de r�gne Louis XVI !
_ Dites, nous sommes venus ! R�torqua-t-elle, pour le corrige ! M�me sous Arhioul Sharone ! Injuria-t-elle, pour se gausser comme les autres du Monstre I
_ Madame Machin ! Laissez-nous nous d�fouler � la fin ! On est venu au Maroc pour �a ! ? Foutez-nous la paix ! Osa Sharon !
_ Moi, Maidoc, je vous dis que chez moi, ce n�est pas un bordel � Tulkarem ou un stade � Naplouse. Ni un bal de vampires pour d�mons d�figur�s ! Il y des voisins juifs dont il faut respecter le sommeil des enfants. Ils ont classe demain et peut-�tre des examens � passer
_ Ah bon ! Ah bon ! S�excusa P�rez !
_ Ni une foire d�empoigne, pour ministres d�savou�s, encore moins un march� o� vous laisseriez vos explosifs perp�trer un massacre chez mes voisines de palier ! Continuai-je !
_ Ils n�on rien a craindre, c�est la Qa�da ! Votre proph�te vous a recommand� de respecter les voisins !
_ Certes ! Sauf ceux qui habitent le m�me quartier que les chefs des brigands terroristes ! L�, c�est la roquette, la fus�e en �rection, qui jaillit des h�licos et qui fait boum !
_ Et pourquoi tu as torpill� le leader du Hamas avec plein de voisins civils innocents
_ Parce qu�il n��tait pas cach� dans une voiture !
_ Il �tait chez sa femme !
_ Il mal choisi son heure de conjugaison !
_ Nous nous faisons p�cher par nos plus petits p�ch�s.
_ Il ne savait pas, que se cacher sous les jupons de sa femme, est une l�chet� ? Qui plus est au milieu de la population si vile ! Il lui fallait mieux comme fa�ade ! Les seins de vos femmes ne sont pas des sanctuaiiiiiires Hahhaha !
_ Et les gosses, �a p�te aussi, comme des cacahu�tes grill�es, pour votre plaisir culturel de criminel !
_ Contretemps et malchance, tel fut leur destin ! Celui de se trouver sur la route ! Ce sont des bavures connexes !
_ Non, des crimes de guerre ! Assassin !
_ Non de simples erreurs de martyrs. Tu te trompes de Vocable !
_ Des �chantillons gratuits en surnombre, des �tres en surplus malthusien, un cadeau compl�mentaire � vos tableaux de chasse ou des innocents certains � sur la liste de vos crimes !
_ Devenus grands, ils auraient lanc� des Molotov et dynamit� des bus ! Ces erreurs, ces impond�rables, ne sont finalement que des actes de prophylaxie, de justice immanente, de prospective et de pr�vention pr�dictive !
_ Arafat, Mme Student, Prince, Maidoc, �vitez ce fou ! Il ne veut rien discuter, rien c�der, tout prendre et ne rien leur laisser ! Finit par lancer P�rez !
_ Il veut tout : la terre, toute la terre et le prix de la terre, � soutirer de pr�f�rence aux Am�ricains !
_ Et pourquoi pas un doublon, et faire payer aussi les Arabes !
_ Lasse-moi parler. Il veut tout le Moyen-Orient, en fait ! Sans l�ombre d�un Palestinien, quel qu�il soit. Il veut les exterminer d�abord, pour qu�ils ne reviennent plus. A moins de les r�duire en esclavage ! De les emmurer dans des bantoustans, sinon dans des fosses commune ! Avec � chaque village un char pour les tenir en joug. Et en face de chaque Palestinien un soldat du Tsahal, pour le mettre en laisse ! Comme moi, menottes aux poings. Regardez monsieur Bush ! Car je sais que vous avez des cam�ras de surveillance toujours braqu�es sur nous ! Et que, comme le bon Dieu, vous nous �coutez ! N�est-ce pas ? Clama Arafat !
_ Je ne veux pas de Palestinien, ici ou ailleurs ! Ce sont des truands et des terroristes qui finissent par produire des afghans et endoctriner des islamistes. Ils font la guerre sainte et la propagande dans les �coles la�ques ! Et de la culture de � pros�lytes � dans les rues et les mosqu�es de quartiers, pour se venger de notre justice et poursuivre les n�tres partout o� ils r�sident ! Riposta le Gras.
_ Alors pourquoi les extrader, s�ils sont dangereux m�me dehors ? Pourquoi les culpabiliser et les emp�cher de revenir, sachant que ta guerre consomme un grand nombre et met les juifs o� qu�ils sont � la merci de leur vindicte folle et sous la menace des terroristes que votre traque �perdue renforce et aguerrit pour mieux se dissimuler !
_ Mais je les extermine plus vite qu�ils ne se reproduisent ! J�en extermine plus qu�il ne s�en cache ! C�est arithm�tique 10 pour un et 100 pour dix !
_ Vous entendez madame Student ? Rapportez les d�clarations de ce monstre � votre monde civilis�, qui l�arme et qui le soutient contre nos droits les plus �l�mentaires ! Voil� la d�moncratie* d�mon crasseux !
_ Je les � nettoie � pour vous assurer la paix en Occident, ma S�ur ! Eux ? Ils ne peuvent pas vivre en paix avec vous ! Ils ne servent � rien ! La preuve, c�est qu�ils ne sont ni Chr�tiens ni Juifs, ni blancs ni beaux ! La preuve aussi, c�est que �a fait cinquante ans qu�on les prot�ge, parmi nous, qu�on les tol�re sur nos terres sacr�es, pour rien ! Des paresseux et des ingrats !
_ Ha, le pharisien ! ha les Mensonges, les mystifications, les fourberies, les amalgames et la duplicit� ! Tu t�es vu sur une glace ? Ou, que celle-ci ne renvoie pas l�image du d�mon que tu es ?
_ Messieurs, c�est assez, vous me fatiguez ! Buvez, mangez, relaxez vous, avant d�entamer les d�flagrations Je veux dire les discussions, avec s�rieux, calme et plus de s�r�nit�
_ Mais �a y est, on les a entam�s !
_ Les discussions ?
_ Les P�les-Estimiens ! Tann�s, exsangues et d�shonor�s !
_ Comment diable de Sharon, osez-vous, sans autre formule de politesse ni la moindre r�serve diplomatique ou digression, nous d�couvrir et fausser notre jeu ? Nous Identifier sous un angle aussi f�cheux que p�joratif. Nous exhiber de la sorte, comme des racistes immondes et des irrespectueux des autres peuples ?!
_ Toi Le P�rez, cesse de flirter avec hypocrisie, � contre � les Arabes ! Je sais que tu te pr�pares � ma succession. Tu as toujours voulu �tre calife � la place du Calife. Mais toujours cass�, KO, � cot� de la plaque ! Rat� de peu, ton num�ro de diplomate, pseudo gentleman !
_ Monsieur Le Premier Ministre ?
_ je go�te au charme du struggle avec toi pour la primaut� ! Avec ton g�nie de champion de deuxi�me cat�gorie ! Et ton Nobel, toutes races confondues ! Beurk ! Ha haha, hahahaaa ! Haganah !
_ Je suis suppos� rire, Monsieur Le Premier Ministre ?
_ Je te l�accorde ! Mais, suppos�, seulement ! Je vais bient�t rigoler de toi ! Gardes, donnez-moi ma ceinture de s�curit� ! Vigiles, tous � vos postes ! Ha haha hahahaaa !! Sabra, Jenine et Chatila ! Sabra, Jenine et Chatila
_ Il n�est rien arriv�, zut, il n�a pas �clat� ! Piqua Arafat ! Abracadabra, Sabra, Jenine et Chatila !
_ Regagnez vos postes, surveillez Arafat ! R�plique Sharon ! Il conna�t la formule kabbalistique qui fait p�ter !
_ J�aurais pu te faire un long sermon fun�bre, Sharon, et chanter ta gloire et ton amour de la paix et qui sait, partager avec toi, un autre prix ! Mais tu as rat� ta sortie ! Souffla Arafat !
_ Toi, tais-toi ou je t�emmure dans une fosse commune, tout seul ! P�rez, tu sais ! Tu m�es sympathique � la fin ! Tellement que je table sur toi et tes rat�s ! Ha haha hahahaaa !
_ Dis, tu ne peux pas me le pr�ter, pour ma r��lection ? Sortit Arafat, en pointant du nez c�l�bre de palestinien !
_ Toi, P�rez, t�es comme moi, mais tu es le seul � ne pas le savoir ! Le seul qui ait le courage de ne pas l�affirmer violemment ! Que Diable !
Et le diable surgit !
_ Vous m�avez appel�, grand fr�re Sharon ?
_ Mais, Sire, restez discret, ne sortez pas devant les gens ! Vous allez divulguer nos accords et les effrayer ? Que Diable !
_ Oui, Chef ! Fit le diable du chef en montrant ses cornes parmi ses boucles blondes et les poils blancs mal aplatis !
_ Bismi Allah Rrahmane Rrahim ! Balbutia Arafat en crachant sous son veston !
_ Vade Retro Satanas ! Trembla madame Student, en s�accrochant au Prince David, qui sentait qu�il n�y avait plus de glande sous son corset !
_ Maman ! Je fais un cauchemar ?
_ N�ayez pas peur Altesse ? Il ne s�attaque pas aux fils du Roi Salomon ! Sortit Arafat.
_ Ce n�est que le Shitane ! Marmonne quelques mots d�h�breux et il partira, Prince David ! Fit sentencieusement Arafat, en indiquant du regard, son talisman juif ! Un pendentif en cuivre recouvert d�une esp�ce de derme de daim, qu�il arborait au cou ! Un bruit court que c�est la peau d�un soldat �m�rite, qu�avait terrass� Victor Mature, dans le film, Samson et Dalila !
_ Talisman, Taslima, taliban ! Selmane Rushdi, Houelebeq ! Oufkiiir, Dlimiii, Basrii !!
_ H� le vieux chnoque, �a ne sert � rien, j�ai lu leurs livres tar�s! Dit le diable en am�ricain ! C�est de la foutaise indigente ! C��tait valable avant que les djinns n�aillent en fac aux States !
_ C�est � moi que vous parlez monsieur le Diable ? Chuchota Arafat !
_ Je n�ai pas dit � fucked � ! Ca caca, caca caaa ! Eclata le D�mon !
_ Comment Savez-vous que j�ai shlingu�, monsieur du D�mon !
_ Je rigole, car tu n�es pas le seul � �tre assis dessus le caca ! Ca caca caca caa ! Je rigole, non parce que �a sort, mais parce que tous, vous n�avez plus rien dans le ventre !
_ Ha haha, haha haaa (Rires sharoniens, classiques ! ) en �cho, � ceux du ma�tre !
_ Monsieur Satan, vous �tes un djinn, jaune, vert ou rouge, juif, chr�tien ou musulman ? S�aventura Arafat, face au D�mon, en tremblant crescendo !
_ � Je suis noir � mortels, comme un r�ve de pierre � ! Comme tu le vois, d�ailleurs et ath�e ! Et poilu ! Caca caca, caca caa ! Mais, qu�est ce que tu as � trembler ! Je ne suis pas Sharon ! Je suis v�g�tarien ! Regarde bien, je viens de faire un d�tartrage !
_ Pourtant on disait que le d�mon, �a ne rigole pas !
_ Regarde mes dents, elles sont pointues ?
_ Elles ne sont pas blanches ! Mais juste un peu pointues !
_ C�est pour mieux te manger mon fils !
_ Il ne te suffit, que Diable, de voir Sharon me d�pecer, vivant ! Regarde les menottes me blessent ! � Je n�ai plus que la peau sur les os, un squelette je semble � Raka shaloume* !
_ Je connais la suite. Ta peau ne me suffit pas comme cur�e ! Le 11 septembre, la faillite des avionneurs, de la bourse et la d�confiture des grands holdings, tout �a a cause de toi !
_ Le salaire du diable est au dessus de mes moyens !
_ Comme descente de lit, on ne doit faire pire ! Heureusement que Sharon ne t�ait pas fait de trous dessus Comme troph�e de chasse, pas �l�gant ni esth�tique � accrocher ! Ton prix, ta valeur, vaudrait moins cher que Ben Ladden sur le march� am�ricain ! Alors, comment te pr�parer, t�empailler ? Te cuire, te fondre ? H� la fran�aise, tu as une recette pour coquelet au vin ?
_ Je n�aime pas le vin ! Prend Sharon, la nature l�a mieux pourvu, le Gras !
_ Moi, je veux ton �me ! Et, elle a grandi, depuis que ton ami Ariel te martyrise
_ �a, c�est classique et d�pass� ! Enl�ve ton masque, singe ! Tu es un com�dien � la solde de Sharogne !
_ Tu l�auras voulu, Arafat!
_ G.W. Bush !! Esscusez-moi ! Je pensais � un com�dien, un cabotin engag� par Ariel pour pimenter la r�union ! Alors, finalement, vous me rencontrez ! Vous �tes venu � ma rencontre, donc vous acceptez enfin de dialoguer avec moi ! Merci !
_ On m�a invit� pour le bal masqu� et me voici !
_ Je vous pr�sente � la compagnie, monsieur le Pr�sident ?
_ Je les connais ! Alors on commence le travail ?
_ Relaxez Arafat ! Ordonna GW Bush ! Gardes, prenez vos instruments de musique !
_ Pas les mitrailleuses, je vous prie ! Vous allez r�veiller les enfants des voisins ! Des juifs, qui ont classe demain ! N�est-ce pas Docteur ? Pria � grands cris Arafat, les mains jointes, en face de GWB.
_ Non, Messieurs ! Les vrais instruments de musique ! R�veillez vos voisins, il est d�j� sept heures ! Eh Monsieur P�rez, chargez-vous d�appelez les Clinton. Il fait la f�te � Rabat en ce moment. Il sait que je suis l� ! Qu�il apporte son saxo et sa femme, Hillary. Et dites � madame Thutwiller d�inviter ses h�tes marocains ! Versez-moi un bourbon, Mme Student, SVP ! J�ai appr�ci� vos Interventions ! Vous m�offrez la premi�re danse, madame Student !
_ Et moi, dit Sharon, avec qui je vais danser ?
_ Prend P�rez ou Arafat !
_ Quoi ?
_ Prend Arafat ou P�rez !! Il y longtemps que tu les fais si bien danser ! Ils connaissent la musique !
_ La v�rit� et le r�ve n�ont pas de fronti�res �tanches ! Dicit Afarat
_ La r�alit� et le mensonge non plus ! R�pliqua Sharon.
_ Madame Bassou, ne me laissez pas seul ! Dansons et chantons avec eux � la chronique des sauvages � !
_ Cure de rire, dit Mme Student et th�rapie de groupe, par la d�rision. N�est-ce pas, Maidoc ?
_ C�est la danse qui d�foule. Ils r�gleront leurs probl�mes apr�s la danse macabre.
_ Danse du diable ou danse avec les loups ?
_ Danse du condamn�, mais aussi danse de joie ! Condamn� ou martyr Si le bagnard a de l�espoir et un credo dans la religion ou dans le r�ve, il se sait rassur� pour un meilleur au-del�. Sup�rieur � la mat�rialit� et au mat�rialisme de ses adversaires ! C�est le pari des kamikazes !
_ La d�prime politique trouve aussi un d�rivatif, un refuge dans le rire !
_ Oui, et l�on devrait imposer � ceux qui nous dirigent des cures de rire et de danse ! Le bonheur est-il une honte et le rire un art du leurre que les politiciens d�nigrent pour faire plus s�rieux aux yeux des �lecteurs !
_ Mme Student, il y a des gens qui r�pugnent leur bonheur ! Ils sont, tellement insatiables qu�ils en deviennent insatisfaits. Avides au point d��tre jaloux de leurs propres aspirations ! Ils veulent tout avoir et surtout ne rien donner. Ils ont une r�pugnance pour autrui d�s qu�il s�agit de le voir poss�der ou de souhaiter partager. Ils ont une aversion pour tous les autres, m�me lorsque ceux-ci sont morts et refroidis.
_ Docteur, ils refusent de rire, d�exprimer leurs �motions et leurs joies et de voir leur prochain pouvoir le faire. Ils ont une r�pulsion parano�aque de se satisfaire et de voir les autres satisfaits.
_ Dans cette autre lutte des paradoxes et des antinomies, du vrai, du beau et du juste, le luxe et la mis�re, occupent une place centrale. Les adeptes de la luxure sont jaloux de l�abstinence chez autrui et leur pr�f�rent de sentir la privation.
_ C�est en r�sum� ce que m�inspire cette querelle des dieux et des races, dans le sang et les larmes o� l�on assiste � un g�nocide des dieux, par humains interpos�s !
_ Dansons Madame Student ! Mais qui s�occupe de SA le Prince David ?
_Votre Infirmi�re !! Je me demande ce qu�Il peut lui raconter ? Je la vois sourire.
FIN DU 23 EME EPISODE
DR IDRISSI MY AHMED
MAIDOC@CARAMAIL.COM
KENITRA LE 14 AOUT 2002
PEACE, BLOOD, the GODS AND the RACES
idrissi (email) - 17.08.02, 02:46
BONNE LECTURE
idrissi (email) - 17.08.02, 02:47
Docteur Idrissi My Ahmed
Expert asserment� pr�s la Cour
112, ave Diouri, K�nitra, telfax 037376330
K�nitra, le 20 juin 2003
A SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE
OBJET :
TAXE DOUANIERE SUR LES MEDICAMENTS ET LEURS INTRANTS
MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE,
Au moment, votre Excellence , Si Driss Jettou, o� la Patrie et ses sacralit�s font face � de multiples et insidieux dangers, il me semble inopportun de vous demander de vous pencher sur ce dossier des TAXES DOUANIERES SUR LES MEDICAMENTS !
Pourtant cette ineptie, insupportable, devient de plus en plus sentie comme une exaction sur les maillons les plus faibles de la Soci�t�. Lamin�s face � de nombreux p�rils, les classes les plus touch�es et que nous fr�quentons, aspirent � un geste de commis�ration qui viendrait, dans le vrai et avec le c�ur, les dispenser des p�nalit�s sur leur sant�.
Les pauvres et les malades croient, comme en Dieu, � la politique solidaire de SIDNA. Et nous autres praticiens, avons foi en votre exp�rience comme dans votre sens de la proximit�.
Afin de leur rendre un peu plus de dignit�, et du fait que nous ne synth�tisons pas de m�dicaments, la moindre des attentions de l��tat envers les gens qui souffrent, est de diminuer du co�t des m�dicaments. Et l�on sait la part de la maladie sur le tissu �conomique et sur la production.
Notre devoir de patriotes, Excellence, nous incombe de vous tenir inform� de ces dols et de leurs nuisances sociales. Comme il nous oblige, avec respect indu et confiance, � vous porter r�v�rence, pour ce que vous faites, en vous priant d�en tenir inform� S.M le Roi, que Dieu Le pr�serve, et vous renforce aupr�s de Lui.
Dr. IDRISSI My Ahmed
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R�ponses:
DR IDRISSI MY AHMED (email) - 05.07.03, 19:42
DISCOURS DE RECEPTION DU TROPHEE DE L�AMICALE DES MEDECINS
Envoi de DR IDRISSI MY AHMED le 14 Juin 2003:
DISCOURS DE RECEPTION DU TROPHEE
DE L�AMICALE DES MEDECINS
D�fense et illustration du b�n�volat et de l�action civique.
FMC ET CIVISME:
la taxe douani�re sur les m�dicaments p�nalise les malades, elle n�est pas un acte citoyen. Comme preuve d�amour et de solidarit� envers les malades, nous voudrions lancer un appel en vue de supprimer cette taxe ! Si � cogito ergo sum �, penser est exister, parler c�est �tre et puis donner, c�est avoir une Ame ! Je donne, donc je suis !
L�amicale de M�decins de K�nitra et Gharb, avait �t� pens�e par ses fondateurs, pour �tre un instrument de travail culturel et d�Enseignement Post-Universitaire de proximit�. L�id�e de d�part �tait de ne pas couper ce cordon ombilical, qui permettait aux laur�ats du Doctorat de devenir des m�decins, sans quitter leurs berceaux du CHU. Avicenne, nous est rest� tr�s cher, malgr� ces d�tracteurs qui veulent � tuer cet h�pital � et terroriser ses utilisateurs potentiels : nos grands malades dont il est l�ultime recours !
Notre Avicenne est le domaine de professeurs tels que Berbich, Tounsi, Maouni, Alami, de bien d�autres illustres nationaux et c�l�bres missionnaires. Ces stars, qui avaient donn� avec amour et sans partage, une bonne formation et op�r� une profonde empreinte sur leurs �tudiants. Une anecdote : Ma�tre Alami Taya qui fut l�un des membres de mon jury de ma th�se, s�est tourn� vers le jeune Docteur qui sortait de son stage et lui dit en ces termes : � Et maintenant, qu�est ce que tu vas faire ? �. Ing�nu, comme j��tais devenu garce � la Corpo, malgr� ma timidit� organique, je lui r�pondis : � je vais aller me recycler ! �. J�avais parall�lement � la r�daction de ma th�se, fond� une famille et il me fallait vite assumer cet autre ouvrage !
En m�installant comme interne, � l�H�pital El Idrissi, j��tais comme chez moi ! Plaisir prolong�, puisque succ�dant � la fourn�e de mon frangin Azzeddine, je suis rest� 2 ans, �buvant et mangeant de la ration des malades.. � comme on nous disait ! Blessures pour le pain et le lait d�nigr�, malgr� le profit qu�on tirait de nous ! L�h�pital de la for�t, Canterac, a fini par devenir Idrisside ! Gr�ce � l�atmosph�re cordiale du Dr. Cherkaoui, � la pratique de l�artiste-chirurgien Opr�a, au savoir du Dr Benjelloun, que nous avions la chance de sentir pr�s de nous, nous prenions confiance en notre pratique de m�decins. Et, l�on venait de bien des endroits et des secteurs pour suivre nos �Conf�rences du Mercredi �. Elles se sont multipli�es dans cette atmosph�re de travail et de sympathie. On garda un bon rythme � ces activit�s et un bon souvenir de l�action de cet autre interne activiste : Daniel, que la Cour allait nous ravir !
Pour ma part, apr�s mon service civique et ma participation � la Marche Verte, je me suis install� dans le lib�ral. Mais, quelque chose me manquait � mon retour � K�nitra. J�ai pens�, comme d�autres, � une formule pour r�animer cette atmosph�re de cordialit� et de b�n�volat qui devait joindre tous les secteurs de Sant�. Lesquels, h�las, devenaient contradictoires et antinomiques ! Comment faire retrouver la confiance entre les pairs des diff�rents secteurs de sant�, pour le plus grand b�n�fice des malades ? Avant que l�Ordre ne s�en charge, nous allions les r�unir, et de fa�on futurible ! Ainsi, une circulaire allait fonder une Amicale vou�e � tous les m�decins du Gharb, pour le plus grand b�n�fice des patients. L�AMK �tait n�e ! Ne dites pas que nous avions fond� la Koutla, avant terme !
Un million d�habitant � l��poque, une charge immense, un bien commun dont �manent nos amis les malades. Ils consultent les sp�cialistes, leurs m�decins de quartier, leurs m�decins de famille. Ils zappent librement, une farandole dans la douleur, un tournis, dans une fr�n�sie volage. Mal servis, chaloupant d�un secteur � un autre, ils s�en vont raconter leurs d�boires, � qui veut bien les �couter ! Parfois, de tristes choses, � notre honte bue ! Leur parcours du combattant ressemble � un chemin de croix, avec beaucoup de difficult�s et autant de perte de la valeur et de dignit�. Il fallait r�agir, notre union �tait une formule d�autocritique collective !
L�AMK . 22 ans se sont �coul�s entre le r�ve initial, la pens�e des fondateurs et l�AMK actuelle. XII congr�s depuis ! Cette fondation est une r�alit� nationale, gr�ce au travail b�n�vole de ses diff�rents bureaux ! Cette association est un peu notre famille ! Elle continue � appeler les Professeurs de Casa et de Rabat, les m�decins de la r�gion, en vue de parfaire leur amiti� et de r�veiller leurs connaissances. Celle des hommes, des camarades et des confr�res de la Corporation. La connaissance et le savoir, changent, s�hypertrophient et s��tendent, devenant une gageure inaccessible pour une vie humaine ! Les rencontres scientifiques permettent aussi les retrouvailles, comme la qu�te de nouveaux amis et la rencontre entre collaborateurs. Les nouveaux praticiens se font conna�tre et entrent dans la communaut� pour faire un travail de groupe ! Vous parliez de r�seaux prot�iformes
Depuis, bien des m�decins au Maroc se sont mobilis�s dans la soci�t� civile, contamin�s par le � civisme universel � ambiant, les fondations d�montrent leur souci humanitaire et se d�veloppent dans de belles envol�es de b�n�volat. Ils se sont �veill�s, � la solidarit�, au don de soi et se engag�s, en plus de leur travail taciturne, au service de leur Patrie communautaire ! Le m�decin aristocrate est devenu citoyen ! Il innove et encadre ses concitoyens, apportant un plus pour un mieux, introduisant des apports techniques et contribuant, de par ses propres progr�s, au b�n�fice de tous. Ici et l�, il devient conseiller, d�put�, journaliste ! Le m�tier de m�decin m�ne � tout et faute d�aller au minist�re, on reste au magist�re ! Les d�cideurs, les parlementaires, les notables de la ville, se sont vus interpell�s, �a et l�, par des questions ayant de grands rapports avec la sant�. De plus en plus, un travail civique, sur le terrain, un engagement suppl�mentaire, permet aux m�decins de sortir de leurs p�nates et d�aligner d�autres ordonnances ! A certains plus que d�autres, pour mieux servir leur pays. On sent une juste fiert� dans ce qu�ils apportent � leurs cit�s !
Voil� que le Troph�e qui porte le nom de Salim Sabri est institu� ! Un souvenir de coop�rant, qui est venu du Nil au Sebou, du pays des Pharaons pour donner le sourire du Dieu R� au Gharb. Homme de culture et de foi, 26 ans de labeur, la jeunesse de toute une vie, au service des petits mioches de notre r�gion ! Bien des enfants, gu�ris dans son service, sont devenus, entre autres cadres, des m�decins maintenant.
En attribuant ce premier Troph�e � l�un de ses stagiaires, en primant le Dr. Idrissi Ahmed, l�Amicale des M�decins de K�nitra cr�e encore l��v�nement. Une id�e g�n�reuse de l��quipe du Dr Aziz Aqira. Encore une fois, K�nitra innove. Cette superbe expression, rejoint dans son versant, admiration et reconnaissance, la formule ant�rieure du Dr. Ahmed Benmakhlouf. Qu�il en soit salu�, notre premier pr�sident de l�AMK et actuel Vice-Pr�sident du Conseil National de l�Ordre des M�decins. Reconna�tre et r�compenser les m�decins de la cit�, un hommage des pairs de son vivant, est un plaisir immense pour le r�cipiendaire ! Une pleine lune, une extase qui emplit de joie l�humble omnipraticien ! Percevoir leur engagement de son vivant est une dette, une charge suppl�mentaire pour le b�n�ficiaire ! Si la symbolique permet de redorer son blason � l��me du m�decin, ce trop per�u � d�honoraires �, immat�riels et fraternels, les rends difficiles � rendre ! Peut-�tre, qu�avec ce plus de chaleur, l�image �corn�e du m�decin g�n�raliste contemporain, brillera-t-elle, un peu mieux dans la cit� ? De pareilles attentions, de la part des pouvoirs publics, permettront aux g�n�ralistes, lux�s de leurs larges fonctions de retrouver l��ventail de leurs prestations ! L�attention retrouv�e de la Communaut� poussera le citoyen-m�decin � se surpasser, voire � servir d�exemple aux jeunes. O� sont ces m�decins, discrets, qui sont partis, la queue entre les pattes, pour regagner des m�tropoles qui n��taient plus les leurs ? Je disais dans ma d�dicace de th�se � mes ma�tres Alaoui, Alami et Ostowar et parlant d�eux, �que faute d��tre d�un exemple pour mes enfants, je les citerais comme phares ! �. Deal rempli et chose ainsi faite ! Devant vous !
Sollicitations de la Province et remerciements. Je saisirais l�opportunit� de ce discours de remerciements � l AMK et � la Wilaya. Je remercie S.E. le Gouverneur et Doyen Si Abdellah Meslout de son �coute, de sa proximit�, de sa valeur et de ses multiples actions. Je lui demande la tol�rance d��couter ceci. Au moment o� la couverture m�dicale reste incompl�te et parfois incertaine et que les d�penses de sant� assur�ment se multiplient, nous sommes comme hypoth�qu�s entre l�offre et les moyens pour r�pondre � la demande m�dicale. Que faire face aux d�couvertes, face aux techniques nouvelles, dans un syst�me m�dical devenu atrocement moderniste et on�reux. Nous sommes comme perdus dans un hiatus. Nous vivons un paradoxe aux extr�mes insolents, entre une mentalit� m�di�vale, des moyens inexistants, pour les uns et les abus mat�rialistes des autres. Le devoir se perd et les obligations sont soudoy�es. On ran�onne, on escroque ou on abandonne ! O� sont les exemples de nos ma�tres de fac et des anciens m�decins �trangers qu�on a trouv� ici ? Oui Excellence, nous avons besoin d�un pied � terre, d�un local, pour notre Amicale de FMC ! Apte � nous permettre de nous r�unir, de nous rencontrer, de nous d�passer, pour faire notre critique et pour combler nos lacunes pour le b�n�fice de la population.
D�s lors, profitons de ces journ�es pour lancer un S.O.S � Qui de Droit et � Lui seul, avec all�geance et respect ! Comme du temps festif, o� dans son leurre de fiction, Soltane Tolba pouvait faire un acte r�galien, j�oserais un v�u ! Le Dr. Idrissi, entour� de ses amis m�decins, a l�insigne honneur de demander un sacrifice financier au Tr�sor Public pour le b�n�fice de tout le Peuple ! Ceci afin de permette un meilleur acc�s aux soins, un acc�s plus ais� � toutes les tranches de la soci�t�. Il s�agit tout simplement de supprimer les taxes douani�res sur les m�dicaments au moment de leur importation. Cette taxe gr�ve le prix des m�dicaments et frappe les seuls malades ! En cela elle est inique et pas d�mocratique pour un sou ! Pr�servant les classes, disons, les souches les plus saines, la taxe op�re sur les tranches les plus d�favoris�es par la sant� ! D�taxons avec autant de vigueur et de profits, ces denr�es aussi importantes pour la vie que sont le livre et le pain. Que les secteurs des instruments et des r�actifs m�dicaux soient dispens�s de taxes douani�res car elles ob�rent le co�t des soins !
Les dispositions de loi, actuelles et antipopulaires, gr�vent le propre budget du Minist�re de la Sant� ! Lequel minist�re est l�un des plus gros clients des laboratoires et des fournisseurs ! D�s lors, la seule fa�on d�encourager le malade, la seule fa�on de le m�nager, est encore une fois, de diminuer le prix d�achat de son m�dicament. Qui dit la sant� dit la vie ! La vie avant l�avis ! Avant de voter pour �tre d�mocrate, on se doit de se montrer humain ! Et S.M. a un c�ur immense et une conscience fortement sensible et attentive pour Son Peuple !! Supprimer la taxe de douane sur les intrants de soins c�est une politique de proximit� et d��gards pour les pauvres ! Diminuer les prix des m�dicaments, c�est diminuer le nombre de ceux qui souffrent. Le prolongement de la souffrance est la cr�ation d�handicap�s nouveaux et multiples. Donc, en supprimant la taxe d�importation sur les m�dicaments, on sert la classe pauvre, comme on minimise les d�penses des mutuelles, des assurances et celles de la S�curit� Sociale. Cet amendement souverain et un acte patriote ! Il rend la vie et diminue les dols et les souffrances des maladies. Il rendra les soins plus supportables pour les malades, surtout les malades graves, les malades chroniques, qu�ils soient diab�tiques, qu�ils soient coronariens, hypertendus, rhumatisants ou qu�ils soient asthmatiques !
D�s lors, que dire des malades neurologiques ? De ces myasth�niques ? Des gens sans muscles et sans nerfs ? Qui souvent, restent sans m�dicaments ! L�AAMM, dont j�ai l�insigne honneur d��tre le Pr�sident, n�a de cesse d�attirer l�attention des responsables sur le sort de ses myopathes et sur des difficult�s que rencontrent leurs m�decins ! Toutes les affections diminuent la rentabilit� et le travail, en d�primant encore plus la valeur morale et sociale du Marocain. Ces pathologies affectent la dignit� de l�homme et terrorisent plus les vieux jours !
Il faut arr�ter de faire trop payer les Malades ! Et c�est l�, une honte !
Dr Idrissi Ahmed, en reconnaissance de dette, � mes ma�tres, � mon pays, � mes parents et � mes malades ! Aux d�cideurs, merci !
Dr Idrissi Ahmed
K�nitra, le 06-12 JUIN 2003 , 112, avenue Diouri, K�nitra, telfax 037376330
dr idrissi my ahmed (email) - 18.07.03, 01:26
bonjour a tous
je sais pas quoi vous dire sinon que je suis .......
oufkir (email) - 10.08.03, 22:11
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